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Dans le Nord, Nicolas Sarkozy loue de nouveau «la valeur travail»

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En déplacement sur les terres de la socialiste Martine Aubry, le chef de l'Etat réaffirme sa volonté de lutter contre l'assistanat, égratignant au passage les 35 heures.
Nicolas Sarkozy est assailli par les journalistes lors de son départ pour Lille, le 23 février à la Gare du Nord, à Paris (Photo Lionel Bonaventure. AFP)
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publié le 23 février 2012 à 16h57
(mis à jour le 23 février 2012 à 17h28)

Nicolas Sarkozy a décliné jeudi son projet de candidat, déjà très critiqué à gauche, sur l'emploi et le travail en visitant un centre de formation d'apprentis à Tourcoing, avant une réunion publique à Lille dont l'autre vedette devait être la «revenante» Rachida Dati.

Volontiers provocateur, surtout en campagne électorale, le président-candidat UMP a choisi d'illustrer son thème fétiche de la «valeur travail» dans l'agglomération lilloise, sur les terres de la patronne du Parti socialiste Martine Aubry, qu'il ne rate pas une occasion d'égratigner en tant que «marraine» des 35 heures.

Et pour cultiver son image de «candidat du peuple», Nicolas Sarkozy s'est autorisé une petite entorse aux contraintes de sécurité qui régissent les déplacements d'un chef d'Etat en ralliant Lille à bord d'un TGV. L'occasion d'un bain de foule et d'une belle pagaille à la gare de Nord, avant un départ retardé d'une vingtaine de minutes pour cause de colis suspect...

Une fois à Tourcoing, le candidat a déroulé devant un parterre d'apprentis ses propositions dévoilées mercredi soir.

Une semaine après son entrée en lice dans une campagne qu'il veut faire tourner autour de ses idées, il a ressuscité sur France 2 le «président du pouvoir d