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Libération

Jeunes pousses et vieux briscards devant les ministères

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publié le 28 février 2012 à 0h00

Crise oblige, le gouvernement élaboré par François Hollande avec son futur Premier ministre devra faire du neuf tout en étant solide. A Bercy, au ministère des Finances, «ce sera les recalés de Matignon. Soit Pierre Moscovici, Michel Sapin ou peut-être Jérôme Cahuzac», actuel président de la commission des finances à l'Assemblée, indique un responsable socialiste. Alain Rousset, président PS de la région Aquitaine, convoite l'Industrie. A l'Intérieur, Manuel Valls est en compétition avec François Rebsamen. «Les deux ont la confiance de Hollande et en ont envie. Celui qui a le plus de chances, c'est Valls car il a la gueule de l'emploi», explique un député PS. «Rebsamen, c'est l'ami rugueux de toujours. Le problème, c'est qu'il connaît plus les flics que la police», note cependant un autre parlementaire. Le nom de Claude Bartolone émerge aussi : «Il a déjà été ministre, il a du sang-froid et l'expérience des banlieues.»

Aux Affaires étrangères, «Fabius fait le forcing. Mosco et Delanoë sont un second choix», analyse un dirigeant. A la Justice, le sénateur André Vallini et l'avocat Jean-Pierre Mignard se tirent la bourre, mais Arnaud Montebourg, avocat de formation, n'a pas dit son dernier mot. Au rayon Education, Vincent Peillon semble, de l'avis de plusieurs, «une évidence». Parmi les hollandais historiques, Jean-Yves Le Drian et Stéphane Le Foll sont respectivement annoncés aux ministères de la Défense et de l'Agriculture