Pierre Laurent y tient. Coiffé de sa casquette de président du Parti de la gauche européenne (PGE), le chef des communistes français a répété ce mardi son appel à «soumettre [la] refonte des traités» sur l'UE à référendum. En négociant le traité de Lisbonne puis, récemment, le nouveau traité d'équilibre budgétaire qui doit être signé officiellement le 1er mars, «Nicolas Sarkozy a commencé son mandat en piétinant ce qu'avaient exprimé les Français», lors du rejet de la constitution européenne en 2005 par référendum. «Si l'un des deux rédacteurs de ce traité est battu [...] celui qui serait élu à sa place aurait la responsabilité» de retourner devant les Français. «La question tient en quelques mots: "approuvez-vous le traité qui vient d'être négocié? oui ou non?"», a-t-il souligné.
Laurent interpelle ainsi directement François Hollande. S'il est élu en mai, le candidat socialiste a promis de retourner voir la chancelière allemande Angela Merkel et les partenaires européens. Il veut ajouter un volet «croissance» aux nouvelles règles de l'UE qui imposent notamment d'inscrire la «règle d'or» d'équilibre