Il est arrivé à 7 heures dès potron-minet, a assisté à la traite des vaches, posé au côté d'une Limousine «Audacieuse», mangé des pruneaux, bu un Cahors : le candidat PS François Hollande a accompli mardi un véritable marathon au Salon de l'agriculture, passage fort obligé des politiques, à deux mois de la présidentielle.
Dès son arrivée Porte de Versailles, le député corrézien, costume cravate bleu, chemise blanche étincelante, a assisté à la traite automatique des vaches. Il a même nettoyé brosse en main, l'une d'elles et a admiré Valentine, star du 49e salon, une Gasconne de 7 ans.
Le candidat PS assure ne pas être à la «recherche de je ne sais quel record». Pas de compétition donc avec un autre illustre corrézien Jacques Chirac ni avec le «candidat sortant» Nicolas Sarkozy, resté quatre heures samedi en inaugurant le Salon. «La France a besoin d'une agriculture forte, productrice, diverse, durable» lance-t-il à la presse, devant une imposante Limousine, robe marron, 980 kg.
Il pose ensuite avec ladite Audacieuse «Il faut de l'audace?» demande la presse. «Toujours y compris sur le plan fiscal !» répond-il.
Justement sur son audacieuse annonce surprise - créer un taux d'imposition de 75% pour les revenus «au-dessus d'un million d'euros par an» -, Hollande met les points sur les i : «un signal», «un messag