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Libération

Après Bayonne, UMP et PS au bord de la crise de nerfs

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Les uns ressassent la manifestation anti-Sarkozy de jeudi, suspectant le PS d’avoir monté le coup, les autres se scandalisent du terme «épuration» employé par le chef de l’Etat à propos des intentions de Hollande.
Le député PS Jean-Christophe Cambadélis, le 20 mars 2011 à Paris. (Photo Francois Guillot. AFP)
publié le 2 mars 2012 à 9h15
(mis à jour le 2 mars 2012 à 16h28)

François Bayrou a beau jeu de déplorer «un combat de coqs» entre lieutenants du PS et de l'UMP. Au lendemain de la visite très mouvementée du Président sortant à Bayonne, les camps des deux principaux candidats n'ont toujours pas digéré. Les uns ressasent la manifestation anti-Sarkozy, suspectant le PS d'avoir monté le coup, les autres se scandalisent du terme «épuration» employé par le chef de l'Etat à propos des intentions de François Hollande.

«Hollande a annoncé l'épuration, forcément, ça échauffe les esprits des gens de la base», a lâché, jeudi, Nicolas Sarkozy, réfugié dans un café du centre-ville de Bayonne, après avoir été insulté et hué. Allusion aux propos de son adversaire socialiste, le 19 février, lui reprochant d'avoir mis en place «un Etat UMP, un système» dans la police et la justice et prévenant que les hauts fonctionnaires «liés à ce système auront forcément à laisser la place à d'autre