La candidate du FN à la présidentielle, Marine Le Pen, a reçu un bon accueil vendredi au Salon de l'Agriculture, où elle a rencontré, mais à huis clos, l'interprofessionnelle du bétail et des viandes, qui lui reproche d'avoir lancé une polémique néfaste sur le halal.
Au lendemain d'un appel pressant aux élus pour obtenir la cinquantaine de signatures manquantes pour se présenter à l'Elysée, la leader frontiste espérait donner l'image la plus positive possible de ses heures passées au milieu des animaux et des produits du terroir.
L'objectif a été atteint, d'une part grâce aux sympathisants frontistes qui ont multiplié les «Marine présidente» en suivant la cohue de journalistes et de gardes du corps entourant la candidate, mais aussi grâce à des réactions de soutien spontanées des visiteurs.
«Elle a de bonnes idées, sur les étrangers par exemple», a notamment lâché Marie, une mère au foyer de 40 ans venue de Seine-et-Marne, ajoutant: «Sans vouloir être méchante, pour moi, (les étrangers) c'est "retour au pays"».
Pour Michèle, une retraitée de 60 ans des Landes, «c'est plus par curiosité» qu'elle a photographié, comme beaucoup d'autres, Marine Le Pen à son passage. «Je ne pense pas voter pour elle, mais elle doit pouvoir se présenter», a-t-elle ajouté.
«Doléances sur la ruralité»
Arrivée un peu après 10 heures, Marine Le Pen a immédiatement appelé à