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Billet

Sarkozy à confesse

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Election de Nicolas Sarkozy le 16 mai 2007 (Photo Dominique Faget. AFP)
publié le 7 mars 2012 à 12h34

Il déteste ça. Après force tergiversations, Nicolas Sarkozy s'est pourtant lancé dans une opération de repentance très contrainte, mardi soir à la télévision. Le plus piquant de l'affaire est que pour tenter de solder son passif bling-bling, le candidat de l'UMP a dû avoir recours au même type d'argumentaire qu'à ses plus belles heures people. Le Fouquet's? Pas vraiment de sa faute: «Une partie de ma tête était consacrée à d'autres problèmes» , a-t-il expliqué en revenant sur sa «famille qui explosait».

Le yacht de l'ami Bolloré? «Ben, oui» c'était une «erreur»... mais quand même, quel mal à ça? «Il m'a dit: tu travailles comme un fou, je n'ai pas un seul contrat avec l'Etat, tu as fait quatre ans au ministère de l'Intérieur, une campagne épuisante, tu n'es pas encore président de la République, viens passer trois jours sur le bateau! et comme il est gentil et qu'il savait que ma famille battait de l'aile, il m'a dit: "Ça arrangera peut-être les choses".» Bon d'accord, il venait d'être élu Président mais n'avait «pas impacté le poids du symbole».

Enfin, le plus douloureux pour lui en terme de contrition: la nomination de son fils Jean à la tête de l'Epad. Pas un mot sur l'âge et les compétences supposées de celui qui devait présider aux destinées de la plus grande zone de bureaux d'Europe. Il n'y avait en plus, selon le candidat, «pas un euro» à gagner puisque la fonction était honorifique... Alors, oui, il aur