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Libération

Hollande calme la joie des élus socialistes

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PS . Lors de la clôture de la session parlementaire, le candidat a appelé à se méfier des surprises.
publié le 8 mars 2012 à 0h00

La salle était archicomble et l'humeur à la gagne. Mardi après-midi le Bureau national du PS s'était transporté à l'Assemblée nationale pour fêter la clôture de la session parlementaire pour cause d'élection présidentielle. Forts de l'avance de leur candidat dans les sondages, les députés socialistes étaient euphoriques. Jusqu'à ce que François Hollande «douche l'enthousiasme, selon un député. Il nous a dit : "Descendez de vos chevaux car rien n'est fait"». Au début de la réunion, c'était pourtant «le Hollande circus, on a retrouvé le monsieur petites blagues», sourit un député.

Troupes. «François, tout le monde est derrière toi»,«on s'aime», s'était réjouie Martine Aubry, répétant combien elle était «heureuse» de l'osmose du team socialiste. Et de déclencher l'hilarité générale en annonçant qu'elle s'était pacsée avec Jean-Michel Baylet, le patron des radicaux de gauche, avec qui elle copréside le conseil politique. Et puis le candidat a pris la parole et changé de ton. «C'était vraiment une mise en garde. Il n'était pas du tout affable, mais chef de guerre», confie un député. Pendant une demi-heure, Hollande a appelé ses troupes à faire preuve d'un «enthousiasme combatif», relate un autre élu. «Après le 16 mars, il y aura égalité de temps de parole. Il nous a dit"J'ai besoin de vous, de votre lien avec les citoyens. Ne soyez pas les spectateurs de cette campagne"».

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