Nicolas Sarkozy s'est demandé jeudi pourquoi son rival socialiste François Hollande n'abaissait pas son salaire de président du Conseil général de Corrèze, puisqu'il veut réduire de 30% celui du président s'il est élu à l'Elysée.
«J'ai vu que François Hollande proposait de baisser les salaires. Ce que je ne comprends pas, c'est qu'alors qu'il est président du département le plus endetté de France, il ne l'a pas fait pour lui-même», a déclaré le président candidat de l'UMP sur RMC/BFMTV.
«Pourquoi dire qu'il le fera dans les années qui viennent? Qu'il le fasse tout de suite !», a-t-il lancé.
«Même si chacun peut avoir son opinion là-dessus, je ne pense pas que c'est la solution. La solution, c'est d'avoir des responsables politiques honnêtes, compétents et qui s'engagent», a poursuivi Nicolas Sarkozy.
«Je ne pense pas que la rémunération du personnel politique dépasse en quoi que ce soit la rémunération des autres catégories», a-t-il conclu.
«Contre-vérité»
«François Hollande ne s'est pas auto-accordé, comme Nicolas Sarkozy au début de son mandat, une augmentation de salaire de 172%!», a répliqué dans un communiqué Delphine Batho, l'une des porte-parole du candidat socialiste.
Selon elle, Nicolas Sarkozy a également énoncé une «contre-vérité» en déclarant que son salaire avait été fixé sur celui du Premier ministre et que celui-ci avait été déterminé par Lionel Jospin, lorsqu'il était à Matignon.
Delphine Batho rappelle que Lionel Jospin avait d