Ala une de Paris Match, elle a le sourcil circonflexe et le regard bleu perplexe. «Valérie, l'atout charme de François Hollande», titre cette semaine l'hebdo à propos de Valérie Trierweiler, compagne du candidat socialiste et journaliste à Match et Direct 8. «Quel choc de se découvrir à la une de son propre journal. Colère de découvrir l'utilisation de photos sans mon accord ni même être prévenue», a-t-elle dénoncé sur son compte Twitter. «C'est vrai Valérie, on n'a pas discuté avec toi de la couv'. C'est l'indépendance de Match. Tu es la mieux placée pour le comprendre», a perfidement répliqué la direction de l'hebdomadaire. Conclusion de Valérie Trierweiler, qui nous confiait la semaine dernière avoir parfois le sang chaud sur Twitter : «Bravo à #Paris Match pour son sexisme en cette journée des droits des femmes. Pensées à toutes les femmes en colère.»

En déplacement à Reims, François Hollande a refusé de s'exprimer : «Comme je ne suis pas quelqu'un qui parle de sa vie privée, je ne vous répondrai pas», a expliqué celui qui fustige «l'exhibitionnisme» de Nicolas Sarkozy. Avant de lâcher : «Elle n'est pas elle-même responsable [de cette une], elle l'a dit.»

En pages intérieures, l'article reproduit les bonnes feuilles d'un livre sur les compagnes des candidats intitulé Valérie, Carla, Cécilia, Bernadette et les autres (éditions Tallandier) dans lequel Trierweiler s'exprime. Il est illus