François Hollande commence sa séquence régalienne. A son retour de Varsovie, il doit prononcer dimanche, à Paris, un discours exclusivement consacré aux questions de défense. Et pour parler de dissuasion nucléaire, d'Otan et d'Afghanistan, le candidat socialiste a estimé plus pertinent de s'exprimer devant une assistance triée sur le volet - des anciens Premiers ministres et ministres socialistes de la Défense, ainsi que des experts - plutôt que dans un meeting. Tant pis pour la Marseillaise ! «Il faut installer Hollande dans cette posture régalienne. C'est un message externe à l'adresse de nos alliés et interne pour nos forces», explique un proche du candidat. Après cette allocution, qualifiée par son entourage de «solennelle» et d'«importante», il y aura deux discours consacrés à l'international et à l'Europe.
Sous-marins. Depuis le début de la campagne, Hollande a évoqué, à différentes reprises, les questions militaires. Notamment en janvier lors d'un déplacement sur la base des sous-marins nucléaires à l'île Longue, puis à la suite de la mort de quatre soldats français en Afghanistan. Dimanche, «il mettra tout cela en cohérence», assure son entourage.
A priori, pas de déclaration fracassante à attendre. Le candidat a déjà dit l’essentiel. S’il est élu, il maintiendra l’intégralité de la force de dissuasion nucléaire (les sous-marins lanceurs d’engins et la flotte stratégique), et ne remettra pas en question le r