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Interview+vidéo

Dupont-Aignan: «Une Le Pen à mes ordres, cela ne me gêne pas»

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Le candidat de Debout la République revient sur sa volonté de prendre la candidate du FN comme Première ministre.
Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne et candidat souverainiste à l'élection présidentielle, le 14 octobre 2009 à l'Assemblée nationale. (Photo Frédéric Stucin. MYOP)
publié le 13 mars 2012 à 18h33

Devant l'immeuble du VIIe arrondissement parisien qui accueille le QG de Nicolas Dupont-Aignan, candidat à la présidentielle, une pancarte annonce des travaux et précise: «Ici, nous effectuons une intervention de courte durée.» Ce lundi 12 mars, une vingtaine de bénévoles sont sur le pont pour faire remonter les derniers parrainages du candidat de Debout la République. Plus de doutes; il figurera bien au premier tour de la présidentielle. Mais côté sondages, le souverainiste ne dépasse pas 1%. Décidé à aller au bout de sa «mission historique», Dupont-Aignan confie viser les 5% tout en expliquant qu'il ne les atteindra pas. Et cite La Boétie: «Ils sont grands parce que vous êtes à genoux.»

Quel Premier ministre pourriez-vous choisir si vous êtes élu?

Montebourg!

Dans le Figaro Magazine, vous répondez Marine Le Pen...

Par provocation j'ai répondu Marine Le Pen, mais en rigolant et en disant au journaliste de ne bien sûr pas l'écrire. Encore que si Marine Le Pen abandonnait les thèses du Front national, moi ça ne me gêne pas de l'accueillir, tout comme Mélenchon, Montebourg et les autres. Dans le Figaro Magazine, ça s'est transformé en Marine Le Pen seule.