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REPORTAGE

A Clermont, le rouge Mélenchon se drape en candidat vert

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Devant plus de 8000 personnes, le représentant du Front de gauche a détaillé notamment «ce qui met en cohérence» son programme, la «planification écologique».
Jean-Luc Mélenchon, mercredi 14 mars 2012, au Zénith de Clermont-Ferrand (Jean-Michel Sicot)
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publié le 14 mars 2012 à 21h28
(mis à jour le 14 mars 2012 à 23h28)

Une répétition générale avant de prendre la Bastille. A quatre jours de son grand discours parisien sur la VIe République, Jean-Luc Mélenchon a rempli mercredi soir le Zénith de Clermont-Ferrand. Plus de 8000 personnes devant lui. A ses côtés, André Chassaigne, député PCF du Puy-de-Dôme et ex-challenger du député européen dans la primaire organisée en juin 2011 par les communistes pour désigner leur candidat à la présidentielle.

«C'est une manière pour moi de préparer ce que je vais dire dimanche», confie le candidat du Front de gauche, debout dans le train, deux heures avant d'arriver en Auvergne. Avec la lutte contre le FN et les «inégalités» comme dominantes de ses discours, à Clermont, Mélenchon a mis davantage en avant sa «planification écologique».

«Solder la dette écologiste»

«Il y a un bien commun de l'humanité [...] et par conséquent il y a un intérêt général humain, attaque-t-il devant une nouveau Zénith bourré à craquer. Nous sommes tous des êtres humains [...] donc nous sommes tous confrontés à la crise écologique.» Comme à Montpellier sur l'Europe, Mélenchon part dans une longue explication pédagogique de son «projet global et cohérent» liant les questions sociales, salariales et écologiques: «Augmenter les salaires, c'est une décision écologique qui unit l'ouvrier et le paysan dans un destin commun.»

Avec sa planification écologique, l'ancien socialiste veut «mettre au poste de commande» l'objectif de «solder