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Copé : il y a eu «débat interne» à l'UMP sur les exilés fiscaux

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Nicolas Sarkozy a annoncé lundi son intention de taxer les exilés fiscaux.
Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, le 26 novembre 2011 à Paris (Photo Pierre Verdy. AFP)
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publié le 14 mars 2012 à 12h55

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a admis mercredi qu'il y avait eu «débat en interne» dans le camp sarkozyste sur la pertinence d'une taxe sur les exilés fiscaux, annoncée lundi soir par le président-candidat.

«On peut être pour ou être contre la taxe sur les exilés fiscaux mais il y a une chose qui est sûre : il n'y a pas d'incohérence au sens où il n'y a rien de confiscatoire», a-t-il déclaré lors du point presse hebdomadaire de l'UMP.

«Ce débat en interne a existé» mais cette mesure est portée par le «candidat à la présidence de la République et, à partir de là, nous suivons naturellement cet engagement et ce projet», a ajouté Jean-François Copé.

Pendant le débat budgétaire de l'automne 2010, le ministre du Budget d'alors, François Baroin (UMP), avait rejeté l'instauration d'une telle taxe proposée par le PS, qualifiée de «droit du sang fiscal» et de «conception qui va à rebours de l'Histoire».

Alors qu'un journaliste rappelait cette prise de position de François Baroin, le secrétaire général adjoint de l'UMP, Hervé Novelli, a répondu : «Ce n'est pas lui qui est candidat».

«Donc le candidat Nicolas Sarkozy est légitime à faire des propositions de ce type, qui ne sont pas en rupture avec la pratique de tel ou tel pays comme les Etats-Unis ou des libéraux», a estimé le chef