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Libération

Fiscalité, immigration, justice... Hollande fait le point

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Ce jeudi sur France 2, le candidat socialiste a tenté de répliquer aux accusations de mollesse et de flottement.
David Pujadas et François Hollande, le 15 mars sur France 2. (Photo Thomas Samson. AFP)
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publié le 16 mars 2012 à 8h14

François Hollande a contre-attaqué ce jeudi soir sur France 2, en faisant plusieurs annonces sur la fiscalité et l’immigration, au moment où il stagne dans les sondages quand Nicolas Sarkozy remonte légèrement et que Jean-Luc Mélenchon enregistre une poussée.

Répliquant aux accusations de flottement dans ses mesures annoncées pour la taxation des hauts revenus, le candidat PS a annoncé, lors de l'émission Des paroles et des actes, son intention de «rétablir», s'il était élu à l'Elysée, le «plafonnement» des impôts directs nationaux à 85% des revenus d'un contribuable.

Mais il a affirmé que ce «plafond» n'avait «rien à voir» avec le bouclier fiscal supprimé l'an dernier, ni avec l'introduction qu'il a promise d'une tranche d'impôt à 75% pour les revenus supérieurs à 1 million d'euros par an. «Il n'y aura pas de modulation, il n'y aura pas de plafonnement» de l'impôt à 75%, a assuré François Hollande.

Il a également annoncé vouloir taxer les exilés fiscaux en Belgique, Luxembourg et Suisse, par le biais d’une renégociation des conventions fiscales avec ces pays. Une proposition qui s’apparente à celles de Nicolas Sarkozy et de Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche).

Taxé de mollesse par le camp du président-candidat sur l'immigration, il a annoncé la création s'il était élu le 6 mai, d'«une brigade spécialisée de lutte contre les filières clandestines» d'immigration et «les passeurs». Mais surtout il a promis qu