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Analyse

Temps de parole: des candidats bientôt à armes égales

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David Pujadas sur le plateau de l'émission "Des paroles et des actes" avant le débat télévisé de la primaire socialiste le 15 septembre 2011 à Paris. (Photo Patrick Kovarik. AFP)
publié le 16 mars 2012 à 14h48

Depuis des mois, François Hollande et Nicolas Sarkozy trustent la majorité de l'espace médiatique. L'un et l'autre ont notamment multiplié les participations aux nombreuses, et parfois très longues, émissions politiques: selon les décomptes du CSA, ils occupent respectivement  28,74% et 31,57% du temps de parole des candidats à la présidentielle depuis le début de l'année à la télévision. Une présence écrasante censée répondre au principe de l'équité du temps de parole, basée sur la représentativité aux dernières élections, les enquêtes d'opinion et la «dynamique» de campagne.

A partir de mardi, les règles changent, et les médias devront respecter l'égalité stricte des temps de parole et l'équité de temps d'antenne pour les postulants – qui seront officiellement désignés lundi par le Conseil constitutionnel. Une bascule que les plus modestes candidats à l'Elysée attendent avec impatience.

Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République), pour l'instant scotché à 1% dans les sondages, espère notamment profiter de l'absence de Dominique de Villepin et de Christine Boutin pour occuper seul et «pleinement» l'espace politique qui existe, selon lui, entre Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen. Se fixant gaillardement un object