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Libération

Hollande : «Ceux qui espèrent un relâchement n’ont aucune chance»

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publié le 18 mars 2012 à 16h18

Au lendemain de la volée de flèches décochée par son rival Nicolas Sarkozy, le candidat socialiste à l'Elysée François Hollande s'est dépeint dimanche, au Salon du livre à Paris, en Sisyphe «infatigable, inépuisable», combattant sans relâche pour la victoire à la présidentielle.

«Le combat politique est un combat sans fin. Et moi, je suis un combattant», a proclamé François Hollande, toujours favori dans la course à l'Elysée, mais désormais parfois dépassé dans les sondages par Nicolas Sarkozy au 1er tour.

«Aujourd'hui, ce n'est pas que le rocher est plus lourd, c'est que j'arrive à un moment crucial», a-t-il dit à trente-cinq jours du scrutin, voulant donner un sens positif au mythe grec dont le héros ne parvient, lui, jamais à pousser son rocher au sommet.

«Arriver au plus haut»

Se référant à Albert Camus qui, dans son Mythe de Sisyphe, voulait «imaginer Sisyphe heureux», le candidat voit dans cet acharnement une métaphore de «la persévérance, de l'engagement, de la volonté humaine, et la ténacité» pour «arriver au plus haut». Et, «même quand on arrive au plus haut, il faut toujours penser que rien n'est acquis, rien n'est fait […] même dans l'après-victoire, tout doit être un recommencement. Toute victoire appelle après un nouveau combat», a-t-il souligné.

«Je suis infatigable, inépuisable, ceux qui espèrent un relâchement n'ont aucune chance», a assuré François Hollande, alors que son adversaire UMP a encore durci le