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Libération
Récit

Copé brise l'union nationale prônée par Sarkozy

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Le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé lors du conseil national de l'UMP le 28 janvier 2012 à Paris (Photo Lionel Bonaventure. AFP)
publié le 21 mars 2012 à 17h19
(mis à jour le 21 mars 2012 à 21h11)

La trève est terminée et c'est Jean-François Copé en personne qui rallume la campagne. Alors que le chef de l'Etat prône à longueur d'allocution la nécessité de l'union nationale, le patron de l'UMP enfourche le thème de la sécurité et attaque avec virulence le PS et les Verts dans une interview publiée sur le site du Figaro mercredi en fin de journée. «Ce drame renforce notre totale détermination à continuer à lutter par tous les moyens contre la menace terroriste, mais aussi contre toutes les formes de fondamentalisme et d'intégrisme dont, malheureusement, certains au PS et chez les Verts ont si souvent nié la dangerosité», attaque-t-il d'emblée.

Le maire de Meaux se dit «très choqué par les tentatives pour instrumentaliser cette tragédie», visant notamment François Bayrou qui avait parlé de «crise morale». Il dénonce le «procès d'intention inacceptable» de Marine Le Pen, qui a squatté les télés toute la journée en accusant le gouvernement d'avoir sous-estimé le danger fondamentaliste. Et il termine en appellant «François Hollande et ses alliés Verts à garder la dignité qui convient». Avant de dérouler lui-même un argumentaire pro domo, va