François Hollande sort les gants de boxe. Nicolas Sarkozy l'aurait traité de «nul», selon un article de «M», le magazine du Monde ? «Cela se rapporte toujours à celui qui l'emploie», réplique le candidat socialiste, en déplacement en Corse pour un périple de 24 heures d'Ajaccio à Bastia. «Ça en dit long sur son auteur. Je n'en dirai pas plus», ajoute-t-il un peu plus tard en se rendant à un meeting en plein air sur la Place des palmiers, face à l'hôtel de Ville d'Ajaccio.
Pour ce premier week-end après la tuerie de Montauban et Toulouse, le député de Corrèze ne veut pas donner l'impression d'être dans l'évitement sur le thème de la sécurité. A la sortie d'une entreprise spécialisée dans l'énergie renouvellable, il cogne dès le matin sur le bilan de son adversaire en la matière. «Je considère sur la question de la sécurité le président sortant a manqué aux objectifs qu'ils s'était lui-même fixés, insiste-t-il. Les violences aux personnes ont progressé, 10 000 postes ont été supprimés et dans un certain nombre de quartiers la République a parfois reculé, les bandes se sont installées».
Lui propose de créer 5000 postes police-gendarmerie-justice sur le prochain quinquennat. Il cible la gestion du drame de Montauban et Toulouse par le pouvoir: il faut «savoir de quel soutien le terroriste a pu bénéfici