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Libération

Marine Le Pen fait l'amalgame entre immigration et terrorisme

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Marine Le Pen, le 25 mars 2012. (Photo Martin Bureau. AFP)
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publié le 25 mars 2012 à 18h34
(mis à jour le 26 mars 2012 à 11h29)

Trois jours après le dénouement des tueries de Toulouse et Montauban, Marine Le Pen, très virulente, a fait feu de tout bois sur l'insécurité et l'immigration dimanche lors d'un meeting près de Nantes, et a promis de «mettre à genoux» l'islam radical.

A un mois de la présidentielle, et alors qu'elle connaît un tassement dans les sondages (de 13 à 17% des intentions de vote), la candidate du Front national à l'Elysée est convaincue que les thèmes fétiches du parti d'extrême droite vont occuper les débats jusqu'au scrutin.

«Ce qui s'est passé n'est pas l'affaire de la folie d'un homme, ce qui s'est passé est le début de l'avancée du fascisme vert dans notre pays», a-t-elle lancé sous le chapiteau blanc du Port Lavigne, au Bouguenais, près de Nantes, où avaient pris place quelque 1 500 personnes, selon le FN.

«Combien de Mohamed Merah dans les bateaux, les avions, qui chaque jour arrivent en France remplis d'immigrés ?» «Combien de Mohamed Merah parmi les enfants de ces immigrés non assimilés a-t-elle aussi demandé.

«Gangrène»

«Mohamed Merah n'est peut-être que la partie émergée de l'iceberg», a poursuivi Marine Le Pen, agitant le spectre de quartiers entiers soumis aux lois de la «drogue» et de «l'islam radical», «conséquence de l'immigration de masse». Des quartiers où l'on aurait «acheté la paix sociale à coups de milliards d'euros de politique de la ville [...] pris dans la poche du contribu