A gauche depuis toujours et membre du PS depuis neuf ans, Rozenn Geffroy, conseillère générale du canton de Plélan-le-Grand, ne fait pas longtemps mystère de son champion pour la présidentielle. Ce sera François Hollande. Et avec conviction. "Je suis fière d'aller porter aux gens ses soixante propositions. C'est un beau programme pour la France", lance cette jeune femme de 33 ans.
Rozenn Geffroy dit s'intéresser très peu aux sondages et parler le moins possible des adversaires du candidat socialiste, qu'il s'agisse du candidat-président ou de celui du Front de gauche. Si elle reconnaît que les récents événements de Toulouse et Montauban ont remis le thème de la sécurité au coeur de la campagne, elle invite ainsi d'abord les électeurs à se poser "les bonnes questions".
"Comment en est t-on arrivé là? Qu'est-ce qui ne fonctionne pas dans notre système?" Pourquoi Mohamed Merah, repéré comme potentiellement dangereux, "n'était-il pas davantage surveillé?", s'interroge-t-elle. Avant de mettre en avant ses propres explications, telles "les baisses d'effectifs" dans les forces de l'ordre et une justice "engorgée qui ne va pas bien". "Il faut redonner des moyens à la sécurité et à la justice", insiste-t-elle, tout en soulignant que ces objectifs étaient depuis longtemps dans les discours du candidat PS.
Celle qui détrôna en 2004, à 2