Voilà que les saisons se mêlent de politique. L'équipe de campagne de François Hollande a dévoilé, hier, un «Appel du printemps» signé par une dizaine de personnalités issues «des banlieues et des villages […] où le sentiment d'abandon n'a jamais été aussi fort».
Handball. Les signataires, parmi lesquels Amélie Goudjo, la capitaine de l'équipe de France de handball, la comédienne Firmine Richard ou l'éditeur David Reinharc disent qu'ils sont «les deux faces de la France modeste». Celle des villages ruraux et des banlieues en difficulté qualifiés de «territoires délaissés» par François Hollande. Il y a une dizaine de jours, lors d'un déplacement à la cité de la Meinau à Strasbourg, il avait détaillé ce délaissement : absence de services publics, enclavement, désert médical…
C'est la première fois qu'un candidat à la présidentielle procède à tel rapprochement entre France urbaine et France rurale, et décline des propositions communes à des territoires très éloignés les uns des autres, s'inscrivant dans des contextes géographiques, économiques et sociaux très différents. Parmi les engagements du candidat PS, figurent notamment la création d'un ministère à l'Egalité des territoires, la mise en place de pôles de santé dans les banlieues ou encore la garantie d'accès aux soins d'urgence en moins de trente minutes dans le monde rural. Selon le sénateur (PS) Thierry Repentin, «les 20 engagements de François Hollande pour le printemps»,