Olivier Besancenot, candidat en 2002 et 2007 à l'élection présidentielle et soutien de Philippe Poutou (Nouveau parti anticapitaliste), a estimé vendredi «tristounet» «de se dire que Sarkozy pouvait repasser».
Interrogé par France Inter et RFI sur des intentions de vote en faveur de Philippe Poutou qui seraient «tristounettes», Olivier Besancenot a répondu : «Non ! Moi ce que je trouve tristounet, c'est de se dire que Sarkozy peut repasser». «Ca oui, je trouve ça super tristounet !», a-t-il poursuivi.
En meeting jeudi soir dans un restaurant du XIIIe arrondissement, le facteur de Neuilly avait déjà dit : «A l'heure où on parle, on n'est même pas sûrs que (Nicolas Sarkozy) ne sera pas réélu.»
D'après Olivier Besancenot, «François Hollande peut battre Nicolas Sarkozy, mais de toute façon il ne battra pas son adversaire (la finance, ndlr), celui qu'il a décrit à son meeting» du Bourget (Seine-Saint Denis). Lors de ce grand meeting le 22 janvier, le candidat socialiste s'en était pris «au monde de la finance», un «adversaire» qui «n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti» et qui «ne présentera jamais sa candidature» alors que «pourtant il gouverne».
Ce qui inquiète Olivier Besancenot, notamment, c'est que l'enjeu sécuritaire prenne le dessus dans la campagne, y compris à gauche : «Si on transforme la campagne en émission prolongée de "Faites entrer l'accusé