Après une brusque percée dans les sondages en janvier, François Bayrou est à la peine. Selon un sondage LH2 pour Yahoo! publié hier, le centriste serait en recul de 0,5 point, avec 12% d’intentions de vote. Pour le baromètre Ifop fin mars, il cède 1 point avec seulement 10,5% des intentions de vote.
Donné un temps pour disputer la troisième place à Marine Le Pen, le Béarnais se trouve désormais reléguer à la cinquième place derrière le leader du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon. Dans cette campagne bipolaire, le candidat du Modem, en lice pour sa troisième course à l’Elysée, ne parvient pas à s’imposer dans le paysage au contraire de 2007. Il avait alors terminé la compétition avec 18,6% des suffrages.
Pour tenter de rattraper son retard dans les sondages, l'entourage du centriste lui conseille de taper du poing sur la table. Ce qu'il a commencé à faire, samedi à Bastia (Haute-Corse) à propos de l'affaire Bettencourt, pointant «un champ de suspicions sur le financement de la campagne [de Nicolas Sarkozy]de 2007» qui «jette une ombre sur la manière dont la démocratie française fonctionne»(lire page 4). Sera-ce suffisant pour (re)conquérir des voix ? Détails des faiblesses du candidat Bayrou.
Il n’a pas profité de la droitisation de Sarkozy
Pour François Bayrou, il y a eu un avant et un après Villepinte… Mais de courte durée. Après le discours d'entrée en campagne très droitier du président-candidat, le leader centriste remonte dans les sonda