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DE NOTRE ENVOYEE SPECIALE

Hollande: Sarkozy est «bien mal placé pour faire la leçon»

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Le candidat socialiste François Hollande en meeting à Creil, le 6 avril 2012. (© AFP Bertrand Guay)
publié le 7 avril 2012 à 12h22
(mis à jour le 7 avril 2012 à 15h17)

François Hollande sort d’une table-ronde avec les femmes du quartier Courdimanche, aux Ulis. C’est la deuxième de ses cinq étapes de la journée en banlieue parisienne. Devant les caméras, sous des arbres en fleurs, il parle longuement des quartiers populaires, son cœur de cible à deux semaines du premier tour. Avant de bifurquer sur Nicolas Sarkozy. Vendredi soir, le président-candidat a attaqué son adversaire. « Vous voulez la gauche, vous aurez la Grèce », a-t-il lancé en substance lors d’un meeting à Caen. La veille, il avait visé le gouvernement socialiste de Jose Luis Zapatera, coupable à ses yeux d’avoir conduit l’Espagne à la faillite.

Holllande juge Sarkozy « bien mal placé pour faire quelque leçon que ce soit », récitant « l’aggravement de la dette de 600 milliards d’euros en cinq ans » et le creusement de « tous » les déficits. Aujourd’hui, « il viendrait nous dire qu’il pourrait être une solution pour le pays ? Non, il a été et est un problème pour la France », riposte le candidat socialiste à l’Elysée. Qui n’en reste pas là : « je dois rappeler que c’est sous sa direction que la France a perdu son triple A, qu’elle a été dégradée. Quand on a été dégradé, on ne vient pas remettre des médailles de gestion aux uns et aux autres ou des mauvaises notes à ses concurrents ».

Comme à Vaulx-en-Velin, près de Lyon hier, et à Creil (Oise) vendredi, installé devant un petit immeuble d’où les habitants le photographient de haut et de loin, le député de Corrèze  insiste sur sa f