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Libération

Les candidats roue dans roue sur le permis de conduire

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Sarkozy, Mélenchon, Hollande ou Arthaud ont avancé des propositions de réforme ces derniers jours pour faciliter l'obtention du permis pour les jeunes.
Une automobiliste d'Epernay (Marne), qui contestait l'annulation de son permis de conduire dont la notification, par pli recommandé, avait été signée par son ex-compagnon, a obtenu gain de cause devant la Cour administrative d'appel de Nancy, a-t-on appris jeudi de source judiciaire. (Photo Francois Xavier Marit. AFP)
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publié le 8 avril 2012 à 19h42

Le permis de conduire a fait son entrée en campagne, les principaux candidats à la présidentielle annonçant tour à tour leur projet censé faciliter son obtention, coûteuse pour les plus jeunes.

Le vivier électoral est riche: il y a en France quasiment autant de détenteurs du papier rose (plus de 40 millions) que d'électeurs (45 millions). Et tous les ans, sur 1,5 million de candidats, pour la plupart des jeunes, plus de 920.000 nouveaux documents sont délivrés, dont près de 750.000 permis B (celui des voitures particulières), selon le site du gouvernement www.permisdeconduire.gouv.fr.

La candidate FN Marine Le Pen avait été la première à aborder le sujet à l'automne en promettant d'abolir le permis à points, symbole, selon elle, d'une «chasse à l'automobiliste et aux Français qui utilisent leur véhicule pour travailler». Depuis quelques jours, c'est sur son prix que d'autres avancent des propositions.

Obtenir le permis coûte en moyenne entre 1.500 à 2.000 euros, selon Vincent Julé-Parade de l'association Victimes et Citoyens contre l'insécurité routière. En cas de raté (40% des cas), l'heure supplémentaire de conduite coûte entre 30 et 50 euros, avec des frais de réinscription qui peuvent dépasser 150 euros. Quant à la proposition de faire passer le code de la route au lycée, il la juge encourageante mais insuffisante: «Le souci d'accès à la bonne formation, c'est un problème de rev