Menu
Libération
décryptage

Les cinq clés d’un premier tour incertain

Article réservé aux abonnés
Il reste douze jours aux candidats pour convaincre les électeurs que, le 22 avril, leur vote peut modifier l’issue de la présidentielle.
(Libération)
publié le 9 avril 2012 à 22h26
(mis à jour le 10 avril 2012 à 9h07)

Les bons vieux panneaux métalliques ont fait leur réapparition devant les bureaux de vote. Et, depuis hier, à la télévision et sur les ondes, les candidats ont droit à une stricte égalité de temps de parole. Leurs clips de campagne dite «officielle» sont également diffusés sur les chaînes du service public. Autant de signes un peu désuets qui rappellent au pays que la présidentielle est bien entrée dans la dernière ligne droite.

A douze jours du premier tour, l'abstention reste une préoccupation majeure. Un sondage de l'Ifop l'évalue à 32%, le double de 2007 ! Et, dans notre édition de samedi, la sociologue Cécile Braconnier - spécialiste de l'abstention - alertait que pour «la première fois, l'intérêt [pour la campagne] baisse au fur et mesure qu'on approche de l'échéance». Dès lors, les deux principaux candidats redoublent d'efforts pour virer en tête à l'issue du premier tour. Nicolas Sarkozy espère ainsi enclencher une dynamique et convaincre François Bayrou de le rejoindre. Quant à François Hollande, il sait d'ores et déjà que Jean-Luc Mélenchon sera un allié de poids qui réclamera un programme et des alliances clairement à gauche. Dans ce match pour la troisième place, le candidat du Front de gauche semble avoir pris l'avantage sur Marine Le Pen. Mais le vote Front national reste l'un des plus délicats à évaluer pour les sondeurs et les politologues. La seule certitude, pour l'heure, reste la défaite annoncée, par la totalité des instituts de sondage,