Claude Allègre, ex-ministre PS, explique dans Le Point publié jeudi qu'il votera Nicolas Sarkozy pour sa «supériorité écrasante» sur François Hollande en matière de «courage» ou de «volonté de réformer».
Dans une longue tribune, le scientifique, dont la possible entrée au gouvernement Fillon a été maintes fois évoquée, n'épargne pas l'ancien Premier secrétaire du PS.
Sa revendication d'une expérience du pouvoir vu sa proximité avec Lionel Jospin ? «Une exagération», juge Claude Allègre, qui fut proche du Premier ministre socialiste. «Il a été une sorte de directeur de cabinet bis».
«Je me souviens de ses interventions. Le regard toujours fixé sur les sondages de popularité, il multipliait les conseils de prudence à l'égard de toute réforme», accuse l'ex-ministre de l'Education. «Il s'est opposé vigoureusement à la réforme des retraites que voulait absolument faire Jospin.»
Il lui reproche de ne connaître ni la Chine, ni l'Inde, ni l'Amérique du sud. «La Corrèze plutôt que le Zambèze, c'est un peu court», grince Claude Allègre à propos du député de Tulle.
«Hollande me semble bien être l'homme du consensus mou sans épine dorsale», accuse-t-il.
«Si on parle d'énergie, de courage, de détermination, d'ardeur au travail, d'ouverture aux idées nouvelles, de volonté de réformer, d'expérience internationale, personne ne contestera la supériorité écrasante de Nicolas Sarkozy», tranche Claude A