Nicolas Hulot, qui avait tenté en vain d'être le candidat écologiste à la présidentielle, s'est une nouvelle fois refusé à «appeler à voter pour quelqu'un» jeudi sur France Info et dans Le Parisien, arguant des statuts de sa fondation.
«Mon statut à la présidence de ma fondation, qui est une fondation reconnue d'utilité publique, m'oblige à une certaine neutralité, donc je ne peux pas appeler à voter pour quelqu'un», a-t-il déclaré sur France Info.
«En revanche, je ne vais pas nier ma proximité avec des aspirations écologiques. J'ai été à un moment candidat et évidemment je soutiens tout ce qui va dans le sens de l'écologie», a-t-il ajouté, sans citer Europe Ecologie Les Verts, ni Eva Joly.
Dans un entretien au Parisien-Aujourd'hui en France, l'ancien animateur de TF1 précise que s'il a des «convergences de points de vue» avec les écologistes, il «soutient aussi» des idées portées par d'autres candidats.
«Quand Mélenchon parle de planifications écologiques, je dis bravo. Quand Hollande propose de financer la transition écologique via la banque centrale, je dis bravo. Et si Sarkozy défend le principe d'une taxation sur les transactions financières, je dis bravo aussi», déclare-t-il, estimant que les écologistes «n'ont pas été audibles» durant la campagne.
Revenant sur France Info sur les raisons de sa candidature à la primai