Nicolas Sarkozy a reçu jeudi matin à son QG de campagne une délégation syndicale de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), venue lui demander de «respecter sa promesse (...) de prendre en main le dossier de l'emploi chez PSA», ont indiqué les syndicats et l'entourage du candidat.
Plusieurs centaines de salariés de l'usine automobile, en grève jeudi, devaient se rassembler un peu plus tard dans la matinée devant le QG, situé rue de la Convention (XVe).
A son arrivée, Tania Susset, déléguée SIA (syndicat indépendant de l'automobile, premier syndicat à Aulnay) a expliqué que les salariés venaient «mettre le président-candidat devant ses promesses» puisqu'en octobre Nicolas Sarkozy «s'est engagé à prendre le dossier de l'emploi d'Aulnay en main».
«Il y a eu une lueur espoir chez les salariés» à ce moment là, a-t-elle ajouté, en estimant que «le gouvernement peut mettre la pression sur la direction».
De son côté, le délégué CGT Jean-Pierre Mercier a indiqué vouloir «un engagement écrit» sur le maintien des emplois.
Déception
Par ailleurs, dans un communiqué, les syndicats ont indiqué réclamer aussi l'organisation d'une réunion tripartite (gouvernement, direction, syndicats) «sous 10 jours, soit avant le 20 avril, (...) afin d'obtenir de la part de PSA une garantie écrite de maintenir tous les emplois au moins jusqu'à la fin 2016 et l'attribution d'un nouveau véhicule».
Vendredi dernier, les syndicats CGT, SIA et CFDT de