La candidate du Front national, Marine Le Pen, s'en est pris vendredi au président-candidat Nicolas Sarkozy, affirmant qu'il «représentait la gauche» et «l'idéologie de gauche», en marge d'un déplacement à Senlis (Oise).
Alors qu'on lui demandait pourquoi elle ne ciblait pas autant François Hollande que Nicolas Sarkozy dans ses critiques, Marine Le Pen a répondu : «Sur la gauche, il n'y a pas besoin que je multiplie les arguments, j'ai toujours lutté contre la gauche.»
«Et Nicolas Sarkozy il représente la gauche» et l'«idéologie de gauche» a-t-elle asséné.
«La suppression de la double peine, la gauche en rêvait, Nicolas Sarkozy l'a fait», a déploré la candidate d'extrême droite, avant d'énumérer les personnalités de gauche qui se sont vu attribuer des responsabilités par Nicolas Sarkozy : «Il a nommé Dominique Strauss-Kahn, Fadela Amera, Jean-Pierre Jouyet, il a nommé monsieur BHL, Arno Klarsfeld, Martin Hirsch, Philippe Val».
Et de conclure : «Autour de lui, il n'y a quasiment que des gens de gauche.»
Bien accueillie à Senlis
Alors que Nicolas Sarkozy a affirmé jeudi soir sur France 2 qu'il était prêt à rééditer la politique controversée «d'ouverture» de sa majorité mise en œuvre en 2007, la candidate frontiste a estimé que «la droite a été complètement contaminée par la pensée de gauche».
Critiquant comme jeudi les permissions de sortie accordées aux détenus pour aller voter à la présidentielle, Marine Le Pen y a d