Indéniablement, c'est lui qui a dominé les spéciales des Paroles et des actes diffusées cette semaine sur France 2. Il en a été l'attraction, la surprise, le feu d'artifice. Il a fait rire — à ses dépens peut-être —, il a été l'invité de ce dîner de cons politique mais au moins, il a pu s'exprimer, Franz-Olivier Giesbert. Ah parce que vous pensiez à Philippe Poutou? Non, Giesbert, bien sûr, prononcez FOG qui, mercredi soir, s'est crashé sublimement et en direct s'il vous plaît. Si le journalisme est un naufrage, alors ce soir-là, sur le pont, c'est FOG qui actionnait la corne de brume.
A-t-il bu? A-t-il sniffé toute la colle qui relie les pages du Point qu'il dirige? Ou a-t-il, à l'approche de la défaite de son champion, le sextant qui déconne sec? Le voilà mercredi au bout de deux heures d'émission, chargé, avec Hélène Jouan (France Inter), de jouer les «examinateurs» après les prestations des dix candidats. Il évoque d'abord son «sentiment de régression intellectuelle», celle de la France, hein, pas la sienne. Et très vite, il dévisse. «On a entendu des belles conneries à droite comme à gauche, "y aura pas de plan de rigueur", tu parles!» Il s'emporte et ses bras s'emballent. Il roule des yeux fous et ses cheveux prennent d'un coup leur indépendance. Il peste : «Y a vraiment des candidats qu'on aurait pu nous épargner». Il engueul
CHRONIQUE «T'as vu, t'as lu»
T’as vu Franz-Olivier Giesbert?
Article réservé aux abonnés
publié le 14 avril 2012 à 9h41
(mis à jour le 14 avril 2012 à 21h20)
Dans la même rubrique