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Avant l'élection, les cabinets ministériels se déplument

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Les cabinets ministériels se vident peu à peu à la veille de l'élection présidentielle. (Photo Eric Feferberg. AFP)
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publié le 16 avril 2012 à 17h48

Sans attendre l'élection présidentielle, les cabinets ministériels se vident peu à peu : les ministres, qui seront peut-être dans l'opposition dans quelques semaines, voient partir les uns après les autres certains de leurs collaborateurs, dans le public comme le privé.

«C'est tout le temps comme ça dans les semaines qui précèdent une grande élection, les cabinets tournent au ralenti, leurs membres sont tournés vers l'après», confie une source gouvernementale. Et les mouvements s'accélèrent à l'approche de l'échéance électorale, nombre de contrats au sein des cabinets prenant fin avec la démission du Premier ministre et de son gouvernement, qui devrait intervenir vers la mi-mai.

Exode gouvernemental

Dernier exemple en date, le directeur de cabinet de Gérard Longuet à la Défense, Laurent Teisseire, est d'ores et déjà fixé sur son avenir puisqu'il deviendra, à compter du 15 mai, «contrôleur général des armées en mission extraordinaire pour une durée de quatre ans», selon le mensuel Acteurs publics.

Il y a quelques semaines, c'était le directeur de cabinet de Bruno Le Maire (Agriculture), Jean-Marc Bournigal, qui quittait l'Hôtel de Villeroy pour présider, sur décret présidentiel, l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture.

Leur homologue auprès de Luc Chatel (Education), Bernard Dubreuil, atterrit au poste de recteur de l'académie d'Aix-Marseille. Alexis Rouque, directeur de cabinet du ministre délégué au Logement, Beno