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Le Pen et Bayrou raillent la guéguerre des meetings

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Plusieurs candidats à la présidentielle ironisent sur la prestation de leurs rivaux François Hollande et Nicolas Sarkozy, en meetings simultanés dimanche.
François Bayrou, le 4 février 2012 à la Maison de la chimie à Paris (Photo Bertrand Langlois. AFP)
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publié le 16 avril 2012 à 9h28

Marine Le Pen (FN) a jugé lundi «totalement puéril» le choc des meetings la veille entre candidats à l'Elysée, y voyant une «école des fans».

«C'est l'école des fans, tout le monde a gagné !», s'est exclamée la candidate du Front national sur LCI. «C'est totalement puéril, ça ne répond pas du tout je crois à ce que les Français réclament», ils ne veulent pas «cette espèce de course, qui coûte une fortune d'ailleurs».

Pour elle, Jean-Luc Mélenchon «fait de la politique dans l'insulte, la violence, c'est un garçon inquiétant, pour finir». Nicolas Sarkozy ? «Il n'a aucune moralité, aucune droiture, il est capable de tout, de tout pour être réélu».

Enfin «la gauche a tout trahi, elle a trahi les travailleurs, elle a trahi le travail», «s'est soumise aux puissances financières», selon la présidente du FN.

Marine Le Pen a invité les Français «à se pencher aussi sur la valeur des hommes qui se présentent. On juge les hommes non pas tant sur le résultat que sur les moyens qu'ils mettent en oeuvre. Si ces moyens sont déloyaux, mensongers, malhonnêtes, ça prouve que la personne en face de vous ne mérite pas la confiance que vous lui accordez».

«Autant de monde pour si peu de choses»

Le candidat centriste à la présidentielle, François Bayrou a relativisé lundi sur Europe 1 la signification politique des meetings géants organisés dimanche par Nicolas Sarkozy et François Hollande, estimant «navrant» de réunir