Nicolas Sarkozy s'est réjoui lundi de la réussite de son rassemblement, la veille, place de la Concorde à Paris, qui a réuni «120 000 personnes» selon lui, et a refusé de s'inquiéter de la série de sondages le donnant largement battu par François Hollande.
«Ce que je vois, moi, c'est qu'il y avait 120 000 personnes place de la Concorde, beaucoup de gens qui ne s'étaient jamais engagés et qui sont venus parce qu'ils ont une inquiétude sur l'avenir de la France», a affirmé Nicolas Sarkozy sur France 2.
Ce chiffre, comme celui de «100 000» avancé la veille, place de la Concorde, par le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, n'est pas vérifiable. Pas plus que celui annoncé par le PS pour son meeting de l'esplanade du château de Vincennes au même moment dimanche.
La préfecture de police avait prévenu qu'elle ne comptabiliserait pas le nombre de participants aux meetings parisiens dominicaux de l'UMP et du PS. Elle avait agi de même pour le rassemblement, le 18 mars place de la Bastille, des partisans de Jean-Luc Mélenchon (Front de Gauche).
«Le choix que les Français vont faire les 22 avril et 6 mai prochains est historique, autour d'une question, une seule : Où voulons-nous aller ? Quel doit être l'avenir de la France ? Est-ce qu'on tire les conséquences de ces quatre années de crise ? Quel chemin choisir ? Le chemin qui prépare l'avenir, avec un immense effort de formation, d'investissement, ou est-ce qu'on recycle les recettes du passé ?