Menu
Libération
Que reste-t-il du sarkozysme ? (3)

La Ve République en version Sarkozy

Article réservé aux abonnés
«Libération» regarde dans le rétro et décrypte les principales réformes lancées par Nicolas Sarkozy en tant que président. Aujourd'hui, les institutions.
(Dessin Luz)
publié le 17 avril 2012 à 11h58
(mis à jour le 17 avril 2012 à 18h31)

Le quinquennat de Nicolas Sarkozy a été le théâtre, en juillet 2008, de la plus importante réforme constitutionnelle de l'histoire de la Ve République. Ambitieuse sur le papier, cette réforme fut l'occasion manquée d'un réel rééquilibrage de nos institutions. Et, au final, malgré quelques avancées, la domination du Président et de l'exécutif sur le pouvoir législatif en sort globalement renforcée.

A lire aussi La tribune de Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale, publiée par Libération le 18 juillet 2008 :  «Parlementaires, réfléchissez!»

Un Parlement renforcé ?

A l'origine, une promesse d'ouverture

«Je renforcerai les pouvoirs du Parlement, notamment de l'opposition, parce que je ne veux pas gouverner seul et que je pense qu'une démocratie se protège des risques de dérive lorsqu'elle est capable d'organiser et d'accepter ses propres contre-pouvoirs», affirmait le candidat Nicolas Sarkozy dans son programme de 2007. Dans la même veine, le comité Balladur, chargé de penser la réforme constitutionnelle à venir, proposait d'accorder un «vérita