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Nos élus les geeks

Jouanno regrette sa «dernière déclaration d'amour» à Sarkozy

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Pendant la campagne, «Libération» propose un questionnaire net-politique. Aujourd’hui, Chantal Jouanno, sénatrice (UMP) de Paris et ex-ministre des Sports, récemment critiquée par la majorité pour un tweet dont elle juge «les mots maladroits».
(Photos Kacper Pempel. Charles Platiau. Reuters)
publié le 19 avril 2012 à 13h20
(mis à jour le 19 avril 2012 à 16h56)
La politique, c’était mieux ou moins bien avant Internet?

Cela ne change rien. Simplement, tout est visible immédiatement alors qu’avant, il fallait plus de temps.

Votre premier souvenir marquant d’Internet en politique?

Le concours des blogueurs en 2007.

Plutôt Twitter ou Facebook?

Twitter et blog.

Avez-vous en tête un «tweet clash» culte?

Non.

Plutôt Android ou iPhone ? Plutôt Linux, Mac ou Windows?

IPhone et Mac.

Plutôt Libération papier ou Liberation.fr?

Tout en .fr, je n’ai plus de version papier.

Pourriez-vous vous faire flasher par Hadopi ?

Non, non, jamais à l’UMP...

Avez-vous un modèle parmi les politiques qui utilisent Internet?

Dominique Reynié, mais il n'est pas politique [politologue, directeur général de la Fondation pour l'innovation politique, think tank proche de l'UMP, ndlr].

Un contre-modèle?

Tous les tweets officiels

Internet en politique pour la campagne 2012 : outil de mobilisation ou outil de participation citoyenne?

Outil de mobilisation, on ne sait pas gérer la participation citoyenne car les critiques sont ultraviolentes sur le Web.

Avez-vous en mémoire une réaction trop rapide sur Internet que vous regrettez?

Oui, les mots sans doute maladroits de ma dernière déclaration d'amour à Nicolas Sarkozy.

Pratiquez-vous des périodes «offline», de diète internet?

Diète de tweets, oui, quand je plonge dans de la rédaction de fond, ou que j’estime avoir twitté des banalités. Pas de diète d’Internet.

Faire de la politique sans Internet, c’est encore possible?

C’est comme si vous demandiez de vivre sans portable, possible mais bien plus ennuyeux...

Retrouvez «Nos élus les geeks» sur Libération.fr.

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