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Que reste-t-il du sarkozysme? (6)

La France forteresse de Sarkozy

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Que reste-t-il du sarkozysme?dossier
«Libération» regarde dans le rétro et décrypte les principales actions menées par Nicolas Sarkozy en tant que président. Aujourd'hui, l'immigration.
(Dessin Luz)
publié le 20 avril 2012 à 12h34
(mis à jour le 20 avril 2012 à 14h45)

En cinq ans, en matière d'immigration, les verrous ont sauté les uns après les autres. Le quinquennat s’est ouvert avec la création du très contesté ministère de l’Identité nationale et s’achève avec la circulaire Guéant, qui ferme la porte de la France aux étudiants étrangers. Entre-temps, le gouvernement a réussi un tour de force : expulser 33 000 étrangers en 2010. Un record.

Suspicion sur des «mariages gris», traque des Roms et des «fraudeurs»: de discours stigmatisants en tour de vis législatifs, de coup de butoirs en coups médiatiques, le gouvernement a fait la chasse aux étrangers en situation irrégulière... et régulière.

Ministère de l'Identité nationale : les étrangers dans le viseur

A l’origine, une promesse de campagne

C'est une proposition avec laquelle le candidat à la présidentielle a fait un tabac de meeting en meeting. Tout juste élu, Nicolas Sarkozy crée un ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Codéveloppement. Un intitulé explosif et contesté.

La mise en œuvre, du bruit pour pas grand-chose

Pour ce poste très emblématique et politique, il choisit un fidèle lieutenant, Brice Hortefeux. D'entrée, une première loi sur l'immigration est adoptée le 20 novembre 2007, permettant, entre autres, le recours aux tests