Le taux de participation atteignait 70,59% dimanche à 17 heures, en métropole, pour le premier tour de l’élection présidentielle, selon le ministère de l’Intérieur, en baisse par rapport à 2007 (73,87%) mais dénotant une forte mobilisation au regard de précédents scrutins.
Plusieurs instituts de sondage ont effectué à 17 heures une estimation du taux de participation définitif: l’Ifop et CSA l’ont fixé à 80%, Harris Interactive à 81%, soit pour ces trois instituts moins que le taux de participation final de 83,77% au premier tour de 2007. Ce résultat était le deuxième plus élevé depuis le début de l’élection présidentielle au suffrage universel, en 1965.
Si cette tendance se confirme, elle devrait aboutir à un niveau de participation assez élevé: le taux de participation, pour la métropole, était en effet de 58,50% au premier tour de 2002, de 64,02% en 1995, de 69,05% en 1988, de 66,15% en 1981. «On assiste à un sursaut de mobilisation» alors que les instituts de sondage prédisaient ces derniers jours une participation plus faible, a commenté à l'AFP Frédéric Dabi pour l'Ifop.
La participation avait atteint son plus bas niveau en métropole en 2002, 73%. En 1995, toujours en métropole et sans l’outremer, elle avait frôlé les 80%, à 79,20%, et les avait dépassés en 1981 (81,10%) et 1988 (81,40%).
Les électeurs ont été nombreux à se déplacer dans le Cantal (79,29%), en Ariège (79,28%), en Aveyron (78,53%), dans la Haute-Loire ((77,97%), les Côtes d’Armor (77,46%), dans les