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Pour Eva Joly, le revers attendu

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La candidate d’Europe Ecologie-les Verts n’obtient que 2% des suffrages.
Eva Joly le 22 avril 2012 (Photo Laetitia Notarianni/Reuters)
publié le 22 avril 2012 à 23h46

Le verdict est tombé pour Eva Joly. Et il est sans appel. Malgré une fin de campagne dynamique, il n'y a pas eu de frémissement dans les urnes. Avec un score de 2,3%, la candidate d'Europe Ecologie-les Verts (EE-LV) sauve l'honneur de justesse. Du Bataclan, à Paris, où elle avait réuni ses troupes, Eva Joly a appelé ses électeurs «à tout faire pour que notre pays sorte enfin du sarkozysme, en se rassemblant autour de la candidature de François Hollande». L'ancienne juge a invité à «faire des quinze jours qui viennent, quinze jours de mobilisation permanente» pour que l'union de la gauche et des écologistes aille «bien au-delà du seul parti du Président» et forme une majorité de combat pour la justice, l'Europe et l'écologie.

La candidate a par ailleurs qualifié de «tache indélébile» et de «menace pour la République» le score de Marine Le Pen, dont elle a rendu la majorité UMP responsable : «Je veux dénoncer les apprentis sorciers qui, à force de discours de haine et de division, ont permis à l'extrême droite de faire son plus haut score dans une élection présidentielle. Je veux dire à celles et ceux qui se sont laissés abuser par le Front national qu'ils se trompent de colère.»

Quelques minutes auparavant, Daniel Cohn-Bendit lui avait grillé la politesse en publiant un appel à voter François Hollande, cosigné par José Bové, Laurence Vichnievsky, mais aussi Corinne Lepage (Cap 21). Ils pourraient être rejoints par l'un des v