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Comment ont voté les villes phares du sarkozysme

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Gandrange (ArcelorMittal), Yssingeaux (Lejaby), Clairoix (Conti), Paris-8e (Fouquet's)... Des villes qui ont marqué le quinquennat. Les résultats de dimanche à la loupe.
Nicolas Sarkozy à Gandrange, le 4 avril 2008. (Vincent Kessler. Reuters)
publié le 24 avril 2012 à 19h39
(mis à jour le 24 avril 2012 à 21h57)

Comment les villes emblématiques du quinquennat de Nicolas Sarkozy ont-elles voté au premier tour de la présidentielle ? Nous avons scruté les résultats électoraux d’une quinzaine de communes qui ont été au cœur de l’actualité ces cinq dernières années. Des villes industrielles comme Gandrange (Moselle) ou Yssingeaux (Haute-Loire), symboles de luttes sociales. Celles marquées par les excès de langage du président comme le port du Guilvinec, où, pris à partie par un pêcheur, il a rétorqué virilement.

Les effets sur le scrutin sont parfois éclatants, comme dans les communes des aciéries mosellanes. Dans d’autres villes, le président sortant se maintient à des niveaux comparables à 2007. Une constante cependant : le Front National progresse partout, voire explose. Autre élément intéressant: dans ces villes, à quelques exceptions près, le taux de participation est à un niveau élevé, au dessus de la moyenne nationale.

Les sites industriels menacés

A Florange, Le Pen siphonne Sarkozy. Les syndicats de l'aciérie ArcelorMittal avaient promis de devenir «le cauchemar du gouvernement» jusqu'à l'élection présidentielle. Ils demandent toujours le redémarrage des deux hauts-fourneaux de leur usine et dénoncent les promesses hors-sujet de Nicolas Sarkozy. Dans les urnes, les 7 700 inscrits de la ville de Moselle ont durement sanctionné le président sortant, le faisant r