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Libération
Récit

Les barons de l'UMP bousculés dans leurs fiefs

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Les résultats du premier tour ont un goût amer pour la droite. Si certains proches de Nicolas Sarkozy, comme Fillon ou Guéant, limitent les dégâts, d'autres, comme Kosciusko-Morizet, Besson ou Hortefeux, se voient infliger un sérieux camouflet.
Valérie Pécresse, Bruno Le Maire, Jean-François Copé, Christian Jacob, François Baroin et Luc Chatel, lors du meeting de Nicolas Sarkozy à Provins, le 10 avril 2012. (Photo Lionel Bonaventure. AFP)
par Gael CEREZ
publié le 24 avril 2012 à 11h52
(mis à jour le 25 avril 2012 à 18h06)

Comme Nicolas Sarkozy, de nombreux ténors de l'UMP peuvent faire grise mine après les résultats du premier tour de la présidentielle. Dans leurs fiefs respectifs, la vague tant annoncée par le candidat sortant n'a pas eu lieu. Mais les dégâts sont bien au rendez-vous.

Ils surnagent difficilement...

Certains s'en sortent mieux que d'autres. Investi aux législatives à Boulogne-Billancourt, le ministre de l'Intérieur Claude Géant limite la casse. Comme en 2007, près d'un électeur sur deux fait confiance au candidat UMP. Le Premier ministre, François Fillon, lui, souffre à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe) où il a été maire de 1983 à 2001. Nicolas Sarkozy y récolte certes 33,3% des voix, mais en 2007, l'écart était de 14 points en sa faveur contre 5 ce dimanche. Marine Le Pen double presque le score de son père (19,17% contre 10,44% en 2007).

Même tendance dans les Yvelines, département emblématique de Valérie Pécresse, porte-parole du gouvernement. Avec 34% des voix, le président-candidat devance son concurrent socialiste de 7 points. C'est moitié moins qu