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Sarkozy accepte les débats proposés par quatre radios

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Son adversaire François Hollande avait un peu plus tôt refusé cette idée.
Nicolas Sarkozy prononce un discours à Longjumeau, dans l'Essonne, le 24 avril 2012. (Photo Philippe Wojazer. Reuters)
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publié le 24 avril 2012 à 14h01

Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il acceptait «sans aucune condition» les débats proposés mardi par quatre grandes radios, contrairement à son adversaire socialiste François Hollande, qui les a refusés.

Le président-candidat s’exprimait lors d’une réunion publique à Longjumeau, à laquelle assistent sa porte-parole Nathalie Kosciusko-Morizet, également maire de Longjumeau, et plusieurs ministres, Gérard Longuet, Michel Mercier, Valérie Pécresse et Frédéric Lefebvre.

«Quatre grandes radios ont proposé un débat entre les deux candidats» au second tour de la présidentielle, «j'ai décidé d'accepter ce débat. Je ne fixe aucune condition», a affirmé Nicolas Sarkozy.

«Leur heure sera la mienne, le temps du débat sera le mien, leurs sujets seront les miens», a-t-il ajouté.

Ironique, Nicolas Sarkozy a précisé qu'il acceptait le débat «s'il (François Hollande) le veut le matin, le midi, le soir, qu'il dure une heure au lieu d'une heure et demie si c'est trop fatigant».

«Mais le débat, ils ne pourront pas le fuir. Les Français ont le droit de connaître mon projet, le sien», a-t-il affirmé.

A propos des trois débats que lui-même a proposés au socialiste qui les a refusés, le candidat sortant a lancé : «ce ne doit pas être stupide, trois débats, puisque c'est la règle que s'étaient fixée les socialistes» pendan