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Libération
Récit

François Hollande entre dans la présidence

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Le candidat socialiste a esquissé hier, lors d’une conférence de presse, les grands traits de ce que serait sa mandature et a listé ses premières décisions.
Paris, le 25 avril 2012, conférence de presse de François Hollande à l'union internationale des chemins de fer. (Photo Sébastien Calvet pour Libération)
publié le 25 avril 2012 à 22h36

A16 h 45 hier, onze jours avant le second tour, François Hollande boucle sa première conférence de presse… présidentielle. «Je vous souhaite donc un bon séjour à Tulle», lance le candidat socialiste à l'un des 200 journalistes accrédités pour l'événement qui lui demande ce qu'il fera le 6 mai au soir. Depuis le souper du Fouquet's, il est des adresses à éviter mais, assure Hollande, dans son fief, «il y a des établissements sans danger quant à leur niveau de luxe». Et même s'il l'envisage de moins en moins, en cas de défaite le 6 mai, il s'enorgueillit d'avoir «au moins permis aux commerces tullistes une bonne fréquentation».

«Lieux neutres». Malgré ce finale de tour-operator corrézien, c'est bien en futur chef d'Etat que François Hollande a parlé à Paris pendant près de deux heures, balayant tous les sujets, du vote Front national à la convertibilité du yuan en passant par la renégociation du traité européen (lire ci-contre). Sur une tribune flanquée des drapeaux tricolore et européen, devant un décor bleu vif sans aucun slogan de campagne. Présidentiel… Et plus zen ce serait difficile. Depuis dimanche, les socialistes ont observé leur adversaire, qui boxe à qui mieux mieux pour rattraper son retard. Et qui voudrait bien attirer François Hollande sur le ring, en réclamant de débattre trois fois plutôt qu'une entre les deux tours. C'est niet pour François Hollande, qui refuse le tête-à-tête pour parler «à tous les Franç