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Analyse

Le candidat PS se voit en héraut d’une «Europe nouvelle»

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François Hollande a également précisé ses projets pour l’UE.
publié le 25 avril 2012 à 22h36

Astérix est-il en train de vaincre l'empire germanique ? Cet espoir, tel que le formulait dimanche un éditorialiste du quotidien espagnol El País, François Hollande y croit. Le résultat du premier tour, a-t-il souligné hier, «a aidé à libérer d'autres paroles» critiques à l'égard du tout-austérité voulu par l'Allemagne. Partisan d'une renégociation du nouveau traité de stabilité budgétaire, signé le 1er mars à Bruxelles par 25 des 27 pays de l'Union européenne, le candidat socialiste se réjouit de voir qu'«aujourd'hui, beaucoup de chefs d'Etat et de gouvernement attendent l'élection française pour aussi ouvrir un certain nombre de discussions». Mieux encore : «Voilà que le président de la BCE, M. Draghi, vient lui-même […] de dire que le pacte budgétaire devait être complété par un pacte de croissance.»

«Spirale infernale». De fait, les propos tenus le matin à Bruxelles par Mario Draghi devant le Parlement européen tombaient comme pain bénit pour le PS. Même si, comme l'a ensuite reconnu Hollande en réponse à une question de la presse, le patron de la Banque centrale européenne «ne met pas forcément la même chose que [lui] dans les mesures qui pourraient soutenir la croissance.» Mais ne chipotons pas : «Nous y sommes presque. Les idées cheminent et le vote des Français n'y est sans doute pas pour rien.»

François Hollande a un peu dévoilé, hier, ce que seront ses premiers actes européens, au lende