Le secrétaire général de Force Ouvrière (FO), Jean-Claude Mailly, a renvoyé mercredi dos à dos la CGT, «entrée dans une campagne électorale politique», et les partis politiques qu'il accuse de «racolage» à l'occasion du 1er mai.
La CGT, qui a appelé mardi à «battre» Nicolas Sarkozy au second tour, est «entrée dans une campagne électorale politique», a-t-il déclaré sur les ondes de BFM, ajoutant : «On ne doit pas mélanger les choses si l'on veut pouvoir être libre».
Selon lui, les positions récentes de la CGT ont contribué à une politisation du 1er mai : «Il ne fallait pas non plus que certaines organisations laissent la porte ouverte en se politisant elles-même. Le 1er mai doit rester une journée au cours de laquelle on exprime les revendications», a-t-il poursuivi en visant implicitement la CGT.
Interrogé sur le meeting organisé par Nicolas Sarkozy le 1er mai pour honorer le «vrai travail», le responsable FO a estimé que le jour chômé «devient ou des podiums politiques, quels qu'ils soient, ou une fête du travail, c'est l'histoire pétainiste qui ressort». «Je trouve ça malsain», juge M. Mailly.
«Revendications»
En parlant de «vrai travail», Nicolas Sarkozy «fait une espèce d'opposition entre ceux qui travaillent et ceux qui relèveraient de l'assistance», «c'est dangereux», estime Jean-Claude Mailly. «Si l'on veut qu'il y ait moins de RSA, moins de minima sociaux, il faut créer des emplois. Le vrai problème c'es