Nicolas Sarkozy a affirmé mercredi sur France Info qu'il n'y aurait «pas d'accord» avec le Front national et «pas de ministres» FN dans son futur gouvernement s'il était élu.
«D'accord avec le Front national, il n'y en aura pas, de ministres du Front national, il n'y en aura pas», a déclaré le président-candidat, précisant qu'il ne l'avait «jamais souhaité, jamais voulu, parce que nous avons des points de désaccords».
«Mais je refuse de diaboliser des hommes et des femmes qui, en votant pour Marine Le Pen, ont exprimé un vote de crise, un vote de colère, un vote de désespérance. Je dois en tenir compte, je dois les écouter, je dois les entendre et pas considérer qu'il faut se boucher le nez», a ajouté Nicolas Sarkozy.
Interrogé sur ses déclarations de la veille, quand il avait dit que si Marine Le Pen avait le droit de se présenter à l'élection présidentielle, c'est qu'elle était «compatible avec la République», Nicolas Sarkozy a développé.
«A partir du moment où la République autorise Marine Le Pen à être candidate, c'est que (le Front national) est un parti démocratique, sinon, on ne l'autoriserait pas. Il faut être cohérent», a-t-il affirmé. Et «donc, les Français, les citoyens qui votent pour elle, on ne va pas le leur reprocher», a-t-il ajouté.
Selon lui, «s'il y avait quelque chose d'anti-républicain à présenter la candidature de Marine Le Pen», alors, «il faut l'interdire, il faut aller ju