François Hollande a indiqué mercredi que s'il était élu chef de l'Etat, le processus de retrait des troupes combattantes françaises d'Afghanistan serait initié «dès le lendemain de l'élection présidentielle».

Ce retrait «commencera au début de mon mandat et à la fin de 2012 les unités combattantes seront rentrées», a affirmé le candidat socialiste à la présidentielle, lors de sa conférence de presse.

François Hollande a rappelé qu'il avait approuvé l'intervention de la France au sein de la force de l'Onu après les attentats du 11 septembre 2001 à New-York, avec pour mission «de frapper les talibans» et de retrouver le chef d'Al-Qaeda, Oussama Ben Laden.

En 2008, «un changement dans le contenu même de la mission» s'est produit, a-t-il souligné, jugeant «regrettable» l'envoi à l'époque de troupes supplémentaires. «Ce qui devait être une opération pour aller chasser Ben Laden, pour conforter un nouveau régime, est devenu une force d'occupation et de confrontation avec les talibans.»

«J'ai considéré, depuis longtemps, qu'il y avait un retrait à organiser. Ce retrait (...) commencera au début de mon mandat et à la fin de 2012 les unités combattantes seront rentrées», a-t-il déclaré.

«Il restera sûrement du matériel, c'est ce que disent les spécialistes, nous verrons bien comment le retirer progressivement. Il s'agira de trouver des ports, ce n'est pas si simple. Bref ces aspects logistiques seront traités», a-t-il