Menu
Libération
Reportage

A Bourges, Hollande chante le printemps

Article réservé aux abonnés
Scène. Le candidat PS a réaffirmé ses promesses culturelles et en a appelé aux valeurs républicaines.
François Hollande, au hasard des rues de Bourges, vendredi. (Photo Sébastien Calvet pour Libération)
publié le 27 avril 2012 à 22h16

François Hollande est en retard. Comme d'habitude. «C'est son côté mitterrandien, me semble-t-il», glisse l'ex-ministre de droite et maire de Bourges (Cher), Serge Lepeltier, qui l'attend sous une pluie intermittente mais drue pour un «accueil républicain» salué par le candidat socialiste. En patientant, l'élu local radical confie qu'il ne «comprend pas la campagne de Nicolas Sarkozy, car un second tour est fait pour s'adresser à tous les Français, pas seulement à une catégorie d'électeurs».

L'arrivée de la berline du candidat place André-Malraux, pour un stop au Printemps de Bourges, provoque une petite bousculade. La «déambulation» qu'il entame se transforme vite en cohue. «Ce matin, il n'y avait pas de spectacle, j'ai essayé de le faire», s'amuse-t-il après un rapide passage à la balance du groupe Zebda. Et quand un journaliste lui rappelle que leur album s'appelle Second Tour, Hollande répond du tac au tac : «Bah, c'est aussi le titre du mien.»

«Acte II». Mais ce déplacement est d'abord l'occasion pour le socialiste d'affirmer que «la culture, ce n'est pas seulement une émotion, une élévation de l'esprit, c'est aussi une contribution au développement économique» à protéger. Et Hollande de répéter qu'il abrogerait la loi Hadopi, «déjà dépassée», remplacée par une loi de programmation qui aurait notamment vocation à protéger les artistes tout en garantissant un accès le plus lar