Les marchés continuent de faire confiance à la France malgré la perte de son triple A grâce à la gestion du président Nicolas Sarkozy, a estimé la ministre du Budget Valérie Pécresse vendredi, au lendemain de la dégradation de l’Espagne par l’agence Standard and Poor’s.
«Le paradoxe, c'est que Standard and Poor's (SP) a pris une décision de nous priver du triple A et nos taux d'intérêts ont baissé. Ca veut dire quoi ? Ca veut dire que les investisseurs ont confiance dans la France telle qu'elle est gérée par Nicolas Sarkozy», a-t-elle déclaré sur I>Télé.
«On emprunte à des taux qui sont historiquement bas, ça veut dire que les investisseurs pensent que nous sommes une valeur sûre et surtout, qu'ils pensent que nous allons rembourser la dette», a-t-elle poursuivi.
«C'est pour ça qu'il ne faut pas mettre au pouvoir une gauche dépensière, une gauche de la dette, une gauche des taxes», a-t-elle martelé.
S&P a abaissé jeudi de deux crans la note de solvabilité financière de l’Espagne, de «A» à «BBB+», ce qui relègue Madrid dans la catégorie des émetteurs de qualité moyenne en mesure de faire face à leurs obligations de manière adéquate.
Valérie Pécresse a par ailleurs apporté son soutien à la chancelière allemande Angela Merkel qui a répété vendredi son opposition à une renégociation du pacte budgétaire européen.
«Bien entendu», a répondu la porte-parole du gouvernement à la question de savoir si elle soutenait Angela Merkel sur cette question.
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